Extension de la dynamique d'une image

Photoshop : méthode manuelle
+ =
Photoshop : méthode semi automatique
+ =
Nikon Capture NX2 : utilisation des points de contrôle
Autre exemple Nikon Capture NX2 : utilisation des points de contrôle
<= Exposée comme une dia légèrement sur-ex
puis
avec quelques points de contrôle bien placés dans Nikon Capture =>

Photoshop : méthode manuelle

Générer 2 images à partir du même fichier RAW (1 exposée pour les ombres et l'autre pour les lumières) ou par bracketing à la prise de vue, puis

  1. ouvrir les 2 images dans PhotoShop
  2. outil déplacement (la flèche+croix) pour déplacer la photo du ciel sur la 1ère en appuyant sur la touche Maj pour un placement pixel pour pixel et la photo du ciel apparaît comme nouveau calque.
  3. aller dans menu>calques>ajouter un masque de fusion> tout masquer.
  4. peindre en blanc avec le pinceau ou un dégradé les parties du masque de fusion à faire apparaître (on peut doser l'opacité et le flux du pinceau) ; aucun risque, en cas d'erreur repeindre en noir.
  5. jouer avec l'opacité du calque pour doser l'effet.
C'est en quelque sorte la version numérique du "painting with light" cher à Ansel Adams et c'est avec cette méthode que j'obtiens le plus souvent le résultat attendu.

Photoshop : méthode semi-auto

Générer 2 images à partir du même fichier RAW (1 exposée pour les ombres et l'autre pour les lumières) ou par bracketing à la prise de vue, puis

  1. ouvrir les 2 images dans PhotoShop
  2. outil déplacement (la flèche+croix) pour déplacer la photo du ciel sur la 1ère en appuyant sur la touche Maj pour un placement pixel pour pixel et la photo du ciel apparaît comme nouveau calque.
  3. aller dans les couches et pomme-clic (contrôle-clic pour windows) sur la couche RVB (ceci a pour effet de sélectionner les hautes lumières de l'image du fond).
  4. retour dans les calques, clic dans le calque du haut (image du ciel) puis clic dans "masque de fusion" en bas du panneau (le ciel bien exposé apparaît dans les parties sélectionnées de l'image de fond)
  5. jouer avec l'opacité du masque et son contraste (courbes ou histogramme) car en général la fusion opérée par Photoshop est un peu "molle".

C'est une variante de la méthode précédente, utile quand les contours du masque sont trop compliqués pour être suivis à la main. Rien n'empêche de retoucher manuellement un masque créer automatiquement.

Photoshop : méthode automatique

Générer 3 images à partir du même fichier RAW (1 exposée pour les ombres, 1 pour les valeurs moyennes et la dernière pour les lumières) ou bracketer à la prise de vue (-1 ou -2, 0, +1 ou +2 seloin besoin, cf HDR).

  1. Aller dans Fichier/Scripts/Chargement des fichiers dans une pile.
  2. Charger les fichiers voulus.
  3. Sélectionnez tous les calques.
  4. Aller dans Edition/Alignement automatique des calques (éventuellement cochez Déformation géométrique et Correction du vignetage).
  5. Aller dans Edition/Fusion automatique des calques (cocher Empiler les images et tons et couleurs continus pour que la fusion soit invisible).

Si le résultat ne vous satisfait pas, s'arrêter à l'étape 4, ajouter un masque de fusion pour chaque calque et peindre en noir les parties à masquer et en blanc les endroits à révéler.
Cette reprise individuelle des masques ressemble beaucoup à la méthode intégralement manuelle mais évite l'alignement et la mise à l'échelle fastidieuse des calques.

Nikon Capture NX2

Les fichiers issus des Nikon D3/s/X/D700 sont remarquablement propres, comprenez par là, très peu bruités, et de ce fait se manipulent aisément en post-traitement ; d'ailleurs leur utilisation induit un changement de comportement du photographe qui n'est plus obligé d'appliquer la méthode "expose right" (que l'on pourrait traduire par "priorité à droite"... de l'histogramme). Avec ces boîtiers, l'exposition se cale comme pour une diapositive, à savoir pour les hautes lumières, et même si les ombres paraissent trop sombres, elles se rattrapent très bien en post-traitement (D-Lighting par exemple), sans apparition de bruit. On peut aussi placer quelques points de contrôle pour appliquer localement du gain sans aucun problème.

C'est avec ce logiciel que j'obtiens les meilleurs images issues de fichiers NEF ; son efficacité informatique n'est peut-être pas au top, mais il possède de très bons outils (USM, D-Lighting, LST, points de contrôle).

High Dynamic Range (HDR)

Dans ce cas, gérer le problème à la prise de vues :

  1. Faire 3 vues à -2, 0 et +2 diaphragmes.
  2. Fabriquer un fichier HDR (High Dynamic Range échantillonné sous 32 ou 48 bits,donc non visible sur écran) à partir des 3 fichiers d'exposition différente à l'aide de PhotoShop (fichier>Automatisation>fusion HDR) ou du logiciel Photomatix (plus précis).
  3. il faut obtenir une image (visible) sous 8 ou 16 bits par tone-mapping et là les paramètres sont tellement ésotériques et interdépendants qu'il faut faire plusieurs essais.

Quelques logiciels HDR :

Vous trouverez des rensignements utiles sur ces sites :

Personnellement, j'obtiens rarement le résultat désiré avec cette méthode... et les résultats manquent de régularité. C'est pourquoi je préfère utiliser les logiciels fondés sur l'éxecutable Enfuse :